Coronavirus, électrochoc pour la Belgique ? - Rudy Aernoudt
Publié par Zoé Parmentier le
« Never waste a good crisis » disait pourtant Winston Churchill.
« La crise du coronavirus suscite en moi des sentiments ambivalents. Je déplore bien entendu les malades et les morts : chaque victime est une victime de trop. Mais comme tant d’autres, je prêche depuis des années dans le désert pour que les choses changent dans ce pays. La Belgique compte 11 millions d’habitants, 7 gouvernements et 55 ministres. Elle figure en bonne place au classement des États les plus endettés du monde, alors même que ses citoyens sont surtaxés et que la qualité de ses services publics, à l’exception de la santé et de l’enseignement, est médiocre. »
La crise du coronavirus, qui a frappé nos sociétés et économies en ce début d’année 2020, peut-elle être définie comme un “cygne noir”, concept développé par Nassim Nicholas Taleb, désignant un événement imprévisible, aux conséquences considérables ? Selon Rudy Aernoudt, les crises, du fait de leur fréquence, ne sont pas imprévisibles, nous nous devons donc d’y être préparés.
Pour l’auteur, la situation dans laquelle nous a plongés le coronavirus est l’occasion d’initier un changement radical au sein de notre société. En livrant une analyse fouillée de l’État belge et de son fonctionnement interne, Rudy Aernoudt met en lumière les failles de celui-ci. À l’aide de chiffres et d’exemples concrets, il propose ensuite un plan d’action viable pour remédier à la crise.
Vidéo de présentation :
A propos de l'auteur :
Professeur d’économie à l’Université de Gand et à l’Université de Nancy, Rudy Aernoudt est chief economist à la Commission européenne, après avoir successivement occupé la fonction de directeur de cabinet à tous les niveaux de pouvoir (Europe, fédéral, Wallonie et Flandre). Auteur de plusieurs best-sellers, Rudy Aernoudt a remporté plusieurs distinctions, dont le prix du Courage politique.